Depuis 1960, le groupe n’a cessé de gagner l’approbation de la critique et, avec plus de 1700 prestations, a porté avec honneur le nom d’Arezzo et de l’Italie à travers l’Europe et sur l’ensemble des continents.
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Au-delà des mouvements de parades, les spectacles ont une durée variable de 5 à 45 minutes et peuvent également se dérouler en intérieur (théâtres, palais des sports), pourvu qu’il y n’ait pas de limite de hauteur particulière. Chaque performance se compose de différentes phases, s’étendant des solos traditionnels – qui mettent l’accent sur l’amélioration de la capacité technique et l’exactitude – aux lancés simultanés, où l’harmonie et la synchronisation prévalent. Dans un crescendo de complexité, le groupe va de prestations en solo ou en duo, jusqu’à des équipes bien plus importantes qui sont certainement le sommet de l’intensité et de l’émotion.
Le diamant du répertoire est la très imitée Escarmouche, conçue par Vittorio Dini comme une lutte métaphorique entre le bien et le mal. Proposée pour la première fois en 1962 au Tivoli de Copenhague, elle représente un combat entre deux adversaires, non pas munis d’épées mais de drapeaux dont, selon la tradition, les pointes ne peuvent être utilisées. Si élégant et acrobatique, ce duel a pour épilogue un vainqueur qui n’anéantit pas l’adversaire, mais qui lui offre plutôt une chance de se racheter. Cette offre devient évidente lorsque le drapeau perdu est, symboliquement, rendu au rival. Un signe de confiance dans le prochain, donc, car l’Escarmouche est une allégorie au sens intense. Aussi, pour cela, depuis les années soixante, elle connaît un succès constant, à Arezzo comme partout dans le monde.
